Extraitdu document. Avons-nous le devoir de chercher la vérité ? Au préalable, il convient d’interroger les notions, les termes de ce sujet.Par devoir, il faut entendre « obligation morale «, à l’échelle d’un individu comme obligation qu’on se donne à soi-même comme aiguillon dans l’existence ou à celle du genre humain. Noussouffrons parce que nous avons rejeté la connaissance et la vérité, nos leaders religieux ont rejeté la connaissance de l’Éternel, l’INCRÉÉ qui est la vérité. C’est le cœur de l’Haitien qui doit être changé et il n’y a que deux façons de changer un cœur mauvais, 1) prendre conscience et faire volte face, 2) Être touché par le Saint-Esprit. Dans notre cas, c’est Sil'on reformule par " sommes nous légitimes pour chercher la vérité" on perd tout le problème. D'ailleurs en répondant à la question on peut montrer que la réponse ne peut être fournie clairement mais que la question centrale c'est celle que tu poses. La formulation des questions en philosophie n'est pas dogmatique Fast Money. Va et que le Seigneur soit avec toi. » 1 Samuel 17,37 La faute de David 2 Samuel 11, 2-9 Un soir, il se leva de sa couche pour se promener sur la terrasse du palais. De là, il aperçut une femme en train de se baigner. Cette femme était très belle. David fit demander qui elle était, et on lui répondit Mais c’est Bethsabée, fille d’Éliam, la femme d’Ourias le Hittite ! » Alors David envoya des gens la chercher. Elle vint chez lui ; il coucha avec elle, alors qu’elle s’était purifiée de ses règles. Après quoi, elle retourna chez elle. La femme devint enceinte, et elle fit savoir à David Je suis enceinte ! » Alors David expédia ce message à Joab Envoie-moi Ourias le Hittite. » Et Joab l’envoya à David. Lorsque Ourias fut arrivé auprès de lui, David lui demanda comment allaient Joab, et l’armée, et la guerre. Puis il lui dit Descends chez toi, prends du repos. » Ourias sortit du palais, et l’on portait derrière lui une portion de la table du roi. Mais Ourias se coucha à l’entrée du palais avec les serviteurs de son maître ; il ne descendit pas chez lui. On annonça à David Ourias n’est pas descendu chez lui. » David dit à Ourias N’arrives-tu pas de voyage ? Pourquoi n’es-tu pas descendu dans ta maison ? » Ourias dit à David L’Arche ainsi qu’Israël et Juda habitent sous des huttes. Joab, mon seigneur, et les serviteurs de mon seigneur le roi campent en rase campagne. Et moi, j’irais dans ma maison manger, boire et coucher avec ma femme ! Par ta vie, par ta propre vie, je ne ferai pas une chose pareille ! » Le lendemain, David l’invita à manger et à boire à sa table, et il l’enivra. Le soir, Ourias sortit et alla se coucher à nouveau avec les serviteurs de son maître ; mais il ne descendit pas chez lui. Le matin suivant, David écrivit une lettre pour Joab, et la fit porter par Ourias. Il disait dans cette lettre Mettez Ourias en première ligne, au plus fort de la mêlée, puis repliez-vous derrière lui ; qu’il soit frappé et qu’il meure ! » À l'heure de la tentation David connaît la tentation et il lui arrive d’y succomber en posant des actes des plus graves. Ainsi, non content d’avoir pris la femme d’Ourias, un de ses officiers, et ne parvenant pas à masquer sa faute, David planifie la disparition d’Ourias au combat. Le crime est sordide. David en a-t-il conscience ? Il est comme cet homme riche dont le prophète Nathan vient lui raconter l’histoire. Pour nourrir un visiteur, bien que propriétaire d’un grand troupeau il vole la petite brebis d’un pauvre. Lui n’avait qu’elle et la traitait comme sa fille. Révolté à l’idée de cette injustice, David s’écrie Cet homme mérite la mort ! » Et Nathan lui révèle alors son péché, coup d’épée dans le cœur, par un Cet homme, c’est toi ! » David ne fait pas exception parmi les ancêtres du Christ, nos pères dans la foi. En lisant leurs histoires, nous apprenons qu’ils ne sont pas des saints. Et pourtant si, ils le sont, puisqu’ils cheminent en cœur à cœur avec le Saint. Mais ils ne sont pas sans péchés. Car non seulement la sainteté n’est pas incompatible avec le péché, mais la conscience du péché, ce sentiment d’être coupable d’une incapacité à aimer vraiment, est le seuil de tout progrès dans la foi. Là peut agir le pardon de Dieu. Il vient laver les fautes et purifier le sens d’aimer. Ce qui contredit la sainteté, par contre, c’est la perte du sens du péché, cet endurcissement du cœur, qui rend insensible au mal commis. Le mal alors vient coller à la peau et il enlaidit l’être. De cet état de corruption, seul peut délivrer l’accueil sincère d’une rude parole, qui tranche en révélant le mal. Ainsi, David ne s’est pas dérobé à Nathan, l’envoyé de Dieu. Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Lyon Réagir Citation chercher la verite Découvrez une citation chercher la verite - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase chercher la verite issus de livres, discours ou entretiens. Une Sélection de 30 citations et proverbes sur le thème chercher la verite. 30 citations > Citation de Thucydide n° 16071 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesLa vérité, c'est de chercher toujours la 1920 de Romain RollandRéférences de Romain Rolland - Biographie de Romain RollandPlus sur cette citation >> Citation de Romain Rolland n° 15047 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesDans le service de la vérité, il est plus important de la chercher que de l'avoir trouvée. de André SiegfriedRéférences de André Siegfried - Biographie de André SiegfriedPlus sur cette citation >> Citation de André Siegfried n° 11179 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLe courage, c'est de chercher la vérité et de la à la jeunesse prononcé à Albi en Juillet 1903 de Jean JaurèsRéférences de Jean Jaurès - Biographie de Jean JaurèsPlus sur cette citation >> Citation de Jean Jaurès n° 7618 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLe grand tort que nous avons, nous autres femmes, c'est, pour amant, de chercher toujours un homme que nous aimons, alors que la vérité serait d'en chercher un qui nous main passe ! de Georges FeydeauRéférences de Georges Feydeau - Biographie de Georges FeydeauPlus sur cette citation >> Citation de Georges Feydeau n° 6241 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesPour ceux qui vont chercher midi à 14 heures, la minute de vérité risque de se faire attendre à moelle de Pierre DacRéférences de Pierre Dac - Biographie de Pierre DacPlus sur cette citation >> Citation de Pierre Dac n° 4974 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votes< 1Votre commentaire sur ces citations Thèmes populaires + Autres belles citations et proverbes sur chercher la verite Toutes les citations sur chercher la verite Citations chercher la verite Citation sur chercher Citations courtes chercher Poèmes chercher la verite Proverbes chercher la verite Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitionsCitation et amour Citation sur l'amour Citation l'amitié Citation la vie Citation le bonheur Citation la femme citation le couple Citation la sagesse Ciation la tristesse Citation la mort Citation la nature Citation sur l'absence Citation le manque Citation l'enfance Age Animal Amitié Amour Art Avenir Beauté Avoir Bonheur Conscience Couple Confiance Courage Culture Désir Dieu Education Enfant Espoir Etre Faire Famille Femme Guerre Homme Humour Jeunesse Joie Justice Liberté Mariage Mére Monde Morale Naissance Nature Paix Passion Père Peur Plaisir Politique Raison Religion Rêve Richesse Sagesse Savoir Science Séduction Société Souffrance Sport Temps Tolérance Travail Vérité Vie Vieillesse Voyage Jacob luttant avec l’Ange détail, dresque d’Eugène Delacroix 1798-1863. Église Saint-Sulpice Paris. La lutte de Jacob avec l’Ange est un épisode du livre de la Genèse. Cet article est paru en mars et juin 2011 dans le Bulletin de Liaison du Catéchuménat. Le père Philippe Maxer nous parle du combat spirituel qui anime toute conversion. La vie chrétienne est un véritable combat et sans doute avons-nous besoin de nous le redire. Combat que le Christ lui-même a mené lorsqu’il a été confronté à l’adversaire dans sa vie publique ou au terme de son jeûne de 40 jours ; combat qu’il a clairement annoncé à ses disciples lorsqu’Il les a envoyés comme des brebis au milieu des loups ». Sans doute passons-nous un peu trop rapidement sur ces paroles du Christ nous avertissant qu’Il n’est pas venu apporter la paix, mais le glaive ! Relisons le chapitre 10 de Matthieu le contraste est violent entre le message de paix à annoncer et l’accueil que les gens lui réservent. Paul confirme cette difficulté. Il a lui-même vécu tribulations, détresses, angoisses, coups, prison…cf 2, Co, 4 pour le Seigneur. Il y a donc bien combat spirituel. Essayons d’en décrire quelques aspects. Lieux du combat spirituel Le vieil homme Le premier lieu du combat spirituel est l’affrontement avec le vieil homme. Dit autrement, il y a quelque chose à mettre à mort en soi pour que naisse l’homme nouveau. Ce combat a un nom, dans la tradition chrétienne l’ascèse ascèse du corps, de la nourriture, du travail intellectuel etc. Cette pratique, magnifiée par les Pères du désert et la tradition monastique, s’est trouvée accusée, au cours de ces dernières années, de masochisme, voire même d’orgueil spirituel par la maîtrise recherchée de soi. Mais l’admiration que suscitent des spiritualités orientales semble renverser aujourd’hui ces idées reçues et donner à l’ascèse ses lettres de noblesse. Toutefois, ce renouveau de l’ascèse ne dit rien du sens de l’ascèse chrétienne. Car celle-ci est orientée par la Résurrection. L’ascèse chrétienne n’a pas d’autre but que libérer en nous l’Esprit du Seigneur afin que l’homme spirituel que nous sommes grandisse. Dit autrement, il s’agit que le monde de la Résurrection se construise ; édification qui passera par des morts à soi-même. Très concrètement, nous pourrions examiner nos relations et faire en sorte qu’une véritable ascèse s’y vive dans une perspective de résurrection. Nous avons toujours à lutter contre des attitudes possessives. Être bienveillant à l’égard du prochain, savoir montrer sa vulnérabilité lorsque des remarques nous sont faites, etc ne sont pas des attitudes innées. Là se trouve le terrain d’un combat. Il n’est jamais terminé ! Dieu Le second lieu du combat spirituel est notre relation à Dieu, dans ce qu’il y a de plus concret. Prenons le chapitre 25 de St Matthieu et demandons-nous comment nous considérons le frère ». Pour Jésus, il est le sacrement » de notre relation à Dieu dans la mesure où ce que nous faisons à l’un de ces petits, c’est à moi –dit Jésus- que vous l’avez fait ». On entend bien que le jugement final ne porte pas sur nos prières, sur nos démarches religieuses si variées soient elles. Ce qui est souligné avec force et qui représente – encore aujourd’hui- une évolution religieuse sans précédent porte sur des gestes de solidarité. Des gestes profanes mêmes nourrir, vêtir, soigner, visiter, etc. Il n’y a pas là qu’un simple devoir de charité mais un moyen pour que nous rencontrions vraiment le Seigneur. Les puissances de mort » Le troisième et dernier lieu du combat sont ces puissances de mort qui ne cessent de se jouer de nous. L’Écriture leur donne différents noms Satan, Bélzeboul, le prince de ce monde, etc., ce qui veut dire que nous sommes en face d’une réalité multiforme dont la caractéristique principale est, néanmoins, de diviser ou de détruire. Elles sont bien présentes dans la création sans pour autant avoir été voulues par Dieu. Pour en parler, Jean Paul II employait les mots de structure de péché » faisant ainsi comprendre que nous sommes devant un système complexe, en prise à des déséquilibres graves et face auxquels nous pouvons nous sentir impuissants. Il en est ainsi de l’opinion publique qui peut être calomnieuse ; du profit qui commande la vie économique et opère des fractures sociales, etc. Contre ces puissances et principautés » cf St Paul , nous avons besoin de l’Esprit de Dieu pour accueillir le salut donné en Jésus-Christ. Il nous faut revêtir les armes de l’Esprit qui, seules, éclaireront notre liberté et donneront la force pour lutter. Un peu d’anthropologie spirituelle Saint Paul distingue en nous 1Th. 5,23-24 le corps, l’âme et l’esprit, qui dans leur unité profonde constituent l’homme véritable avec ses différents plans d’existence. L’esprit –avec un petit e »- désigne cette part de nous-mêmes qui porte la marque de l’Esprit et qui est en nous appel à l’accueil de l’Esprit. L’Esprit se joint à notre esprit » dira Saint Paul Rm 8,16. Le combat spirituel se situe principalement au niveau de l’esprit, dans l’accueil ou le refus du Saint Esprit mais il englobe tous les autres niveaux. D’où des discernements nécessaires Il y a des contextes où le combat se situera essentiellement au niveau somatique. Des difficultés dans la prière peuvent disparaître avec une meilleure hygiène de vie sommeil, alimentation… Dans d’autres cas, le nœud du problème se situe au plan psychique un blocage vis-à-vis de tout type d’autorité rend difficile une véritable obéissance spirituelle. Enfin, il y a des moments où le combat se vit essentiellement au plan spirituel, comme par le refus de pardonner ou une manière de procéder au quotidien étrangère à l’Évangile. Le combat comporte toujours une dimension spirituelle, mais les domaines d’application peuvent être différents et souvent le courage spirituel consistera à discerner le lieu essentiel du conflit et à faire porter sur lui son effort. La prière ne peut malheureusement dispenser du recours à des thérapies humaines car l’Esprit n’agit pas en nous magiquement mais passe par des médiations qui sont à notre disposition. Dans cette perspective Il est vrai qu’il y a une dimension spirituelle qu’il ne faut jamais méconnaître. On n’a pas le droit d’instrumentaliser le spirituel au service d’une guérison. Attention au miracle, au chantage que l’on peut faire au nom de la foi. Il ne faut pas jouer avec l’espérance de celui qui souffre. Dans la liturgie du sacrement des malades les demandes sont orientées, au-delà de la guérison, vers la Résurrection et la vraie vie. Les armes de l’Esprit Saint Paul les décrit dans l’Épitre aux Éphésiens 6,15. Il s’inspire visiblement des combats de l’époque, mais, plutôt que de le suivre dans les détails de son énumération, quelques armes paraissent aujourd’hui plus utiles dans le contexte dans lequel nous vivons. Un monde où la foi est difficile et se heurte à l’indifférence, à la dérision, à la confusion, à l’ambiguïté … Face à tous ces défis, quelles armes de l’Esprit ? La vérité La vérité comme ceinture » l’image est forte ce qui affermit, ce qui fait tenir debout ! Mais quelle vérité ? Nous vivons en un monde de vérités partielles vérité des savants, des économistes, des historiens, des religions… et même à l’intérieur de la foi, nous hésitons sur la hiérarchie des vérités chrétiennes. Il nous paraît impossible et illusoire de trouver une vérité qui puisse répondre à toutes nos quêtes et à la quête de tous ! Il faut alors se rappeler que, pour un chrétien, la vérité n’est pas une doctrine, mais une personne, Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme. C’est à partir de lui, de ce centre de lumière, que nous pourrons dégager des vérités partielles, provisoires peut-être, balises sur un chemin qui nous conduira à la vérité toute entière. La vérité fondatrice pour nous, c’est Jésus-Christ et il n’y a pas à en chercher d’autre. A qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle ? » Jn 6,68. Cette vérité, elle est à la fois comblante et inépuisable, on n’a jamais fait le tour d’une personne aimée. Une vérité qui nous conduit au terme de l’histoire trinitaire notre résurrection dans le Christ. La foi Le bouclier de la foi ». Jean, l’Évangéliste, qui insiste le plus sur le combat qu’il y a à livrer tout au long de sa mission, est aussi celui qui présente la foi comme l’attitude victorieuse face aux puissances du mal. Celui qui met sa foi en moi, même s’il meurt vivra »Jn 11,25. Une foi qui pousse à se mettre ne mouvement ; une foi qui peut être en même temps ferme et modeste. Elle n’a pas réponse à tout mais elle vit la certitude d’être sur un chemin de vie. La Parole de Dieu Le glaive de l’esprit, la Parole de Dieu ». La parole de Dieu est énergique et plus tranchante qu’aucun glaive à double tranchant » ! Hb 4,12. Elle est ce qui permet de discerner et c’est bien ce dont nous avons le plus besoin dans la diversité et la complexité des défis auxquels nous sommes affrontés. On parle beaucoup du discernement, mais attention, il n’est pas une science à acquérir, mais une grâce à accueillir. Sa source est la méditation de la Parole de Dieu et il faut avoir longuement ruminé l’Évangile pour porter sur toute chose un regard évangélique. Reste la Parole du Christ Courage, j’ai vaincu le monde ! ». Cette victoire nous est acquise, Pâques nous le rappelle. Ne cessons jamais de l’accueillir dans l’Esprit qui nous est remis. Père Philippe Marxer

avons nous le devoir de chercher la verite